Plongée dans la maintenance d’Aeromexico: du CFM56 au 787
A l’occasion du reportage à bord du nouveau produit Aeromexico, Flight-Report a eu l’opportunité de visiter les locaux de maintenance d’Aeromexico de l’aéroport Benito Juarez de Mexico City.
La maintenance d’Aeremexico est repartie entre l’aéroport de Mexico (MEX) et celui de Guadalajara (GDL), entre les 2 aéroports c’est un total de 6 avions qui peuvent être inspectés pour les opérations suivantes:
- Transit et overnight
- Maintenances légères appelées checks “A” et “B”
- Maintenances appronfondies appelées checks “C” et « D »
- Réparations structurelles
- CPCP – Programme préventive du contrôle de la corrosion
- Usure normale de l’aéronef
Une maquette collector d’un DC9 trône fierement à l’entrée
La fierté de la compagnie c’est la restauration de leur premier avion, un Stinson SR-5A qui a effectué son premier vol commercial le 7 novembre 1934 de Mexico City à Acapulco
Un autre avion bientôt historique dans la flotte de la compagnie, le Boeing 777-200ER, remplacé progressivement par le Boeing 787-9. Seuls 3 Boeing 777 restent opérés actuellement, mais ils auront quitté la flotte d’ici la fin de l’année.
N776AM est le premier à partir pour retourner vers son loueur. Les équipes procèdent donc à une opération de nettoyage et de démarquage qui consiste en la pose de stickers sur la dérive et sur le fuselage.
Montons à bord!
Il est intéressant de constater qu’en l’espace de quelques années Aeromexico à considérablement amélioré son produit à bord, ses Boeing 777 étant équipé d’une classe Affaires traditionnelle mais dépassée de type « lie-flat » en 2-3-2.
Classe Economique spacieuse pour un 777 puisqu’en 9 de front avec les 3 premiers rangs disposant d’un pitch amélioré
Pour le renouvellement de sa flotte long-courrier, Aeromexico à choisi le Dreamliner dans sa version -8 et -9
Elle dispose actuellement de 9 modèles 787-8 comme N964AM ci-dessous:
à bord on retrouve le nouveau cockpit de Boeing, moderne avec ses grands écrans et sa vision tête haute (HUD), mais aussi traditionnel avec le manche type « yoke ».
La compagnie Aeromexico a prise l’option « crew-rest » pour ses 787, ici celui de l’équipage technique (pilotes).
En cabine Business ou « Clase Premier », fini les sièges tobogans des 777, il s’agit maintenant des biens-connus B/E Aerospace Parallel Diamond qui sont « full flat » et proposé dans une configuration 2-2-2.
Pour les passagers de la classe Economique, il s’agit du siège Pinnacle, du même fabriquant américain.
L’un d’entre eux avec l’armature apparente, sans doute pour effectuer un changement de la housse
Système de divertissements Panasonic
Essai moteurs d’un Boeing 737-800
Mais celui qui fait la fierté de la compagnie, c’est le Boeing 787-9 et en particulier le premier d’entre eux, le « Quetzacoatl » qui arbore fièrement sa livrée spéciale.
Trappes des trains d’atterissages ouvertes
A bord Aeromexico a décidé de faire encore évoluer son produit en passant au « full access » en installant des sièges B/E Aerospace Super Diamond.
En classe Economique il s’agit toujours du « Pinnacle » disposant d’une inclinaison du dossier de 45 degrés
Mais avec des écrans plus grands, un généreux 28cm
Ce centre de maintenance est aussi compétent dans la maintenance des différents moteurs de la flotte.
Comparaison de taille entre un CFM56 équipant les Boeing 737 à gauche et un GEnx-1B équipant les Boeing 787 à droite
Une paire de CFM56 pour un Boeing 737, à nu de la sorte, ils rappellera peut-être le Podracer d’Anakin Skywalker aux aficionados de Star Wars !
La maintenance d’Aeromexico dispose de belles installations et profite du climat favorable de Mexico pour effectuer des opérations de maintenance de ses propres avions mais également de ceux de ses compagnies clientes.
Visite effectué par Flavien à l’occasion du test produit et avec la participation d’Aeromexico.