Toulouse, le 10 Juillet 2018 – Airbus a réuni aujourd’hui une centaine de représentants des médias pour officialiser la dernière étape de sa prise de participation dans le programme CSeries de Bombardier.

 

La famille CSeries du constructeur canadien se compose du CS100 et du CS300. A l’heure actuelle, trois compagnies aériennes ont pris livraison de ce nouvel avion mono-couloir : SWISS, AirBaltic et Korean Air.

D’un point de vue expérience passager (PaxEx), le CSeries est particulièrement apprécié par les contributeurs de Flight-Report, 28 récits ont été publiés pour le CS100 et 21 récits pour le CS300, avec une moyenne pour le critère « confort cabine » de 8,46/10, à comparer avec la moyenne du site de 7,68/10.

 

Etaient présents des représentants d’Airbus dont David Dufrenois, responsable des ventes et de Bombardier dont le père du programme CSeries, Rob Dewar.

 

La promesse du CSeries est de permettre à Airbus d’être présent sur le segment des petits monocouloirs ayant une capacité entre 100 et 150 passagers et une configuration de 5 de front.

 

Tout en partageant un ADN commun, tant au niveau de la technologie (avec par exemple le pilotage par side stick) que sur le confort passager (avec la signature commune du 18 pouces minimum garantie pour la largeur du siège).

 

Face à son rival Boeing qui a annoncé récemment une prise de participation dans Embraer, Airbus/Bombardier propose une gagne simplifiée avec 5 types d’avions contre 7 pour son rival.

 

Le CSeries a enregistré pour le moment 402 commandes (dont 32 appareils déjà livrés), l’une des stratégies de l’avionneur Européen est de renommer ce programme en Airbus A220 et de reprendre la partie commerciale depuis le 1er juillet dernier.

 

Pour fêter ce moment historique, l’un des appareils d’essai a été repeint à East Midland et effectuera un passage bas (ou fly past) devant les médias invités et quelques personnels d’Airbus.

Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)
Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

L’appareil reviendra se poser quelques minutes après, il arbore la livrée Airbus et porte maintenant le nom d’Airbus A220.

Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Guillaume Faury, le nouveau Président Commercial Aircraft d’Airbus vante les mérites de cette association, accompagné du nouveau visage d’Airbus, Eric Schulz, directeur commercial.

Guillaume Faury et Eric Schulz devant l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Ainsi le Bombardier CSeries CS100 devient l’Airbus A220-100 et le CS300 l’Airbus A220-300.

Empennage de l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Les têtières portent toutes la nouvelle dénomination « A220 »

 

On retrouve la cabine confortable du CSeries et appréciée de nombreux passagers avec ces sièges avec une largeur de 18.5 pouces.

Cabine de l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)
Cabine de l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Voir même de 19 pouces dans cette version de démonstration, l’argument du confort d’un avion long-courrier sur le segment moyen-courrier n’est clairement pas galvaudé.

 

Les coffres à bagages sont particulièrement spacieux et permettent à chaque passager d’embarquer un bagage cabine, une problématique importante sur les vols court et moyen-courriers où la majorité des passagers n’enregistrent plus de bagages en soute.

Coffre à bagages de l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Dans le cockpit, la philosophie d’Airbus est présente avec de grands écrans

Cockpit de l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Et notamment le side stick, une première chez l’avionneur Canadien.

Side stick de l’Airbus A220-300 (ex Bombardier CS300)

 

Airbus, avec sa prise de participation de 50,01% dans le programme CSeries de Bombardier se donne tous les moyens pour sauver l’avenir commercial de cet avion très apprécié par les clients mais qui peine pour le moment à engranger des commandes. Sur les 10 prochaines années, le marché des avions entre 100 et 150 places est estimé à 3500 avions et l’avionneur européen espère bien en rafler 50%.