Paris le 13 Février 2018 – C’est de l’aéroport historique du Bourget, aujourd’hui dédié à l’aviation d’affaires, que le nouvel Airbus A321neo LR s’est envolé pour son premier vol transatlantique d’essai entre Paris et New-York.

Pour fêter ce premier vol test transatlantique et faire découvrir l’appareil, Airbus avait convié les médias au Bourget o ù Flight-Report a assisté à une présentation détaillée de la famille Airbus A320 dont l’Airbus A321neo LR est le modèle le plus récent.

Une famille qui connait un succès phénoménal puisqu’elle compte 14135 appareils commandés dont déjà plus de 8000 livrés aux compagnies clientes. L’A321 qui avait commencé doucement sa carrière bénéficie aujourd’hui d’un intérêt fort et a représenté en 2017 plus de 56% des livraisons dans la famille A320.

Dans la gamme plus récente des neos ce sont déjà 259 appareils qui ont été livrés à plus de 30 compagnies.

259 avions de la famille A320 livrés auprès de 30 compagnies aériennes. Joaquin Toro Prieto , responsable marketing

Avec un rayon d’action de 7400 km,le plus important de tous les monocouloirs,l’Airbus A321neo LR offre de nouvelles possibilités aux compagnies qui peuvent ainsi développer de nouveaux marchés pour lesquels la présence de gros porteurs n’était pas rentable.

Ainsi des liaisons en monocouloir entre Lisbonne et Recife , Dubai et Beijing , Kuala Lumpur et Tokyo ou encore Singapour et Sydney sont désormais possibles, ce qui ne manquera pas d’intéresser les compagnies low cost mais également les Legacy sur certaines destinations à traffic plus faible.

L’a321 LR ouvre de nouvelles opportunités vers de nouveaux marchés pour les compagnies aériennes.

Arrivé la veille à Paris CDG l’appareil a effectué le court trajet vers l’aéroport du Bourget où l’attendaient les journalistes. Il s’est posé sur la 09 avant de rejoindre le parking situé devant l’aérogare Jetex.

L’appareil se pose en provenance de CDG

L’A321 LR se distingue du modèle standard avec une masse maximale au décollage de 97 Tonnes , des renforts structurels au niveau de la voilure et la possibilité d’un troisième réservoir additionnel. Il peut transporter 206 passagers sur 7400 km dans un aménagement bi-classe standard.

La livrée spécifique de cet appareil d’essai.

L’appareil a revêtu une livrée qui illustre ce vol transatlantique entre Paris et New-York

La tour Eiffel qui orne l’appareil

| © Christophe Chouleur pour Flight-Report-

et la statue de la liberté symbole de cette traversée transatlantique

Les Sharklets permettent une réduction de consommation de carburant allant jusqu’à 4 % sur les lignes les plus longues et une réduction annuelle d’émissions de CO2 de 1000 tonnes par appareil.

 

 

 

A bord, à l’entrée un panneau qui affiche les performances de l’A321LR.

La cabine est configurée en version vol d’essai avec sur les sièges des mannequins « pax seat dummies » équipés de capteurs et connectés à un centre de contrôle. Il permettent de mesurer la température, la circulation de l’air et de nombreux autres paramètres en cabine afin d’améliorer le confort des futurs passagers.

En vol commercial l’appareil sera, bien sûr, configuré selon le choix des compagnies clientes et pourra accueillir sans problème des sièges full flat en Business grâce à son fuselage le plus large du marché sur monocouloir.

| © Christophe Chouleur pour Flight-Report-

Les nombreux équipements en cabine pour ce vol d’essai

Un ingénieur navigant surveille les différents paramètres de la station installée en cabine.

Jaime Angoloti ingénieur navigant sur ce vol d’essai

L’avant de l’appareil est équipé de sièges passagers classiques destinés aux différents membres de l’équipe Airbus qui effectuent les vols d’essais.

Cédric, l’un des pilotes présent à bord de ce vol test.

Dans le cockpit, identique à celui des autres appareils de la famille A320 , les pilotes préparent le vol qui va les conduire à New York JFK.

L’équipage se prépare pour le décollage qui aura lieu dans 30 minutes

La route que va suivre ce vol d’essai. Un trajet où l’A321 LR rencontrera de forts vents de face. Malgré cela son autonomie lui permettra d’attendre une heure et demi à JFK si nécessaire.

Il est temps pour l’A321LR de s’élancer sur la piste du Bourget pour rejoindre New York ou il est attendu

L’A321LR prend son envol du Bourget (photo @airbus)

 

Nul doute que l’A321 va représenter une opportunité de développement et conduire à l’ouverture de nouvelles liaisons en monocouloir. Une centaine d’appareils ont déjà été commandé par TAP Air Portugal, Air Astana , Aer Lingus, Norwegian et d’autres compagnies dont la low cost Primera Air qui ouvrira au printemps prochain une base à CDG et desservira Newark et Boston en A321 LR.

Reste encore pour l’A321 LR l’obtention de sa certification avec comme objectif la livraison du premier appareil à Primera Air lors du quatrième semestre 2018.