Paris, le 10 avril 2018 – Flight-Report a rencontré Nathalie Stubler CEO de Transavia France à l’occasion de la livraison et du convoyage entre Seattle et Paris du 32e Boeing 737-800 de la compagnie. 


Nathalie Stubler, la dynamique CEO de Transavia France, s’est prêtée au jeu des questions réponses avec Flight-Report lors du vol entre Seattle et Reykjavik : Synergies , développement des lignes et fréquences, esprit « Feel Good », tous les sujets sont abordés.

Flight-Report : Nathalie Stubler que représente la livraison d’un nouvel appareil pour Transavia France ?

Nathalie Stubler : C’est avant tout enthousiasmant ! Un nouvel appareil c’est un projet de croissance.Cela veut dire que nous avons dégagé un résultat positif et que nous avons de belles ambitions pour 2018 avec au total 4 nouveaux 737-800 qui rejoignent notre flotte. Nous entendons accroitre notre offre de 18 % en 2018 après l’avoir déjà augmenté de 12 % en 2017. Enfin, cela se traduit par l’embauche de 140 nouveaux collaborateurs.

Flight-Report : Quelles sont justement les ambitions de Transavia pour 2018 ?

Nathalie Stubler : Notre feuille de route est bien remplie avec la mise en place de 12 nouvelles routes, 3 au départ d’Orly dont une entre Paris et Rabat au Maroc, 5 au départ de Nantes et 4 au départ de Lyon, mais également un renforcement de nos fréquences au départ de nos 3 bases dont Orly ou nous sommes aujourd’hui la première compagnie Low Cost. Nantes et Lyon ne sont pas en reste avec des taux croissance respectivement de 41 et 25 % en terme de sièges offerts. Globalement, nous renforcons notre présence au sein de la péninsule Iberique tant vers le Portugal que vers l’Espagne.

Flight-Report : Transavia c’est également Transavia Hollande , les liens entre les deux entités sont ils forts ?

Nathalie Stubler : Transavia est l’outil low cost du Groupe Air France-KLM et les synergies entre Transavia Pays Bas et Transavia France sont nombreuses.

Tout d’abord dans le domaine commercial : c’est une même offre , un seul site internet et un même univers pour les clients des deux entités. Bien entendu nos équipages reflètent l’identité de chaque pays et en parle la langue mais ils partagent la même approche envers nos clients.

C’est également vrai dans le domaine opérationnel : nous partageons le même outil d’enregistrement, le même outil pour nos plans de vols , le même ERP pour piloter notre activité. Nous volons chacune au départ de nos bases très souvent vers les même destinations notamment au Portugal , en Espagne et en Grèce.

La céremonie et le traditionnel coupé de ruban avec les cadres de Boeing et Nathalie Stubler

Flight-Report : Transavia est appréciée pour l’attitude de ses équipages mais également pour son esprit pionnier, la croissance que vous connaissez ne risque elle pas de diluer ces deux points différenciants ?

Nathalie Stubler : Ce sont en effet deux éléments qui nous caractérisent. Notre approche « feel good » plait à nos clients. Elle existe car nous laissons à nos équipages une grande autonomie pour adopter l’approche qui convient le mieux à leurs passagers. Pour que cette esprit perdure,  les PNC plus anciens sont chargés de le transmettre aux nouveaux venus lors des formations et en sont les ambassadeurs . L’innovation est également très importante. Nous continuons d’améliorer les services rendus à nos clients en partenariat avec des start up. Elle est également au service de l’amélioration de la performance économique de l’entreprise. Nous venons également de mettre à disposition des pilotes des tablettes permettant d’accéder à l’application Aviabook qui leur fournit l’ensemble des informations nécessaires.

Flight-Report : Les revenus ancillaires sont importants pour toutes les compagnies Low Cost , qu’en est il chez Transavia ?

Nathalie Stubler : Ces revenus ont été très satisfaisants en 2017 avec une évolution positive notable que cela soit pour les bagages, le choix des sièges ou les ventes à bord.

Flight-Report : Qu’en est il de la réflexion concernant le low cost long courrier au sein du groupe Air-France KLM ? Transavia pourrait elle se développer en ce sens ?

Nathalie Stubler : Le groupe est conscient que l’environnement concurrentiel sur le long-courrier évolue rapidement et prendra ,en temps voulu, position sur le sujet.

Flight-Report : Une dernière question, comment Transavia est elle perçue au sein du groupe Air-France KLM ?

Nathalie Stubler : De façon positive, Transavia est la filiale low cost du groupe et l’outil adapté pour prendre part à la compétition dans un marché en pleine croissance.