Paris, le 12 septembre 2017 – Pour la deuxième fois depuis sa création, Flight-Report a mené cet été une grande enquête auprès des utilisateurs du site.

Du contributeur actif au visiteur occasionnel, chacun était invité à donner son avis sur son expérience de navigation mais également sur ses habitudes de voyage ainsi que son profil de voyageur et d’internaute. Cette enquête, menée en 3 temps, permet de mieux comprendre qui sont ceux qui font vivre ce site participatif, mais surtout leurs attentes et les évolutions de celles-ci, vis-à-vis de Flight-Report et des voyages qu’ils effectuent.

Ceux qui ont bien voulu répondre à l’enquête font partie des visiteurs les plus fréquents puisque 34,5% déclarent s’y rendre à plusieurs reprises chaque jour, et 44,5% presque tous les jours de la semaine.

 

Avec plus de 10 flight reports (FR) partagés en moyenne chaque jour, près d’un quart de ceux qui ont répondu à l’enquête affirment qu’ils essayent de les lire tous (22,7%). La majorité des visiteurs ont cependant une approche plus ciblée puisque plus des deux-tiers (68,2%) lisent surtout les reportages concernant des compagnies aériennes qui les intéressent en vue par exemple d’un prochain voyage ou par fidélité envers une marque. Par ailleurs, 79,9% des sondés affirment que c’est l’intérêt pour le produit en vol des compagnies qui les poussent à visiter le site.

Les classes avants sont, pour les compagnies aériennes traditionnelles, là où se joue la compétition autour du confort  et où sont centralisés les efforts envers le passager. Les compagnies aériennes misent donc gros sur ces classes Business et First, en termes de coûts mais également d’image de marque. Ce critère de sélection arrive logiquement en deuxième place avec 40,7% des visiteurs qui choisissent de lire ces FR en priorité. Par curiosité, mais également parce que les tarifs y sont plus élevés, les clients ressentent le besoin de savoir à quoi s’attendre.

Le circuit en aéroport est un élément important de l’expérience passager. Pour plus d’un tiers des répondants (38,5%), c’est un point décisif quand il faut choisir quel FR consulter.

Enfin, l’identité des contributeurs est le quatrième facteur déterminant pour 22,9%. Flight-Report en tant que site internet participatif est construit uniquement sur les partages des contributeurs aux profils bien déterminés et identifiables au moyen d’un pseudo et d’une photo de profil. Au fil des années, les pages de profil ont d’ailleurs été étoffées avec l’ajout d’une carte des vols et de données statistiques.

 

Le partage des avis sur Flight-Report est essentiellement centré sur les photos et les commentaires qui y sont associés. Les nombreux échanges ainsi que le volume important de discussion qui entoure chaque partage permet aux utilisateurs du site qui viennent se renseigner sur un produit sol ou aérien de s’en faire une idée très précise.

L’impact sur la prise de décision est une conséquence logique : 55% des répondants à l’enquête repensent à ce qu’ils ont lu sur Flight-Report, voire s’y réfèrent systématiquement avant de procéder à un achat. Ce type de comportement aboutit logiquement à une évolution des habitudes de voyage, que 78,2% affirment avoir modifiées en fréquentant le site. 16,6% les ont d’ailleurs radicalement transformées alors que seulement 5% conservent invariablement leurs modes de transport.

L’une des attitudes qu’il est le plus intéressant d’observer est l’attrait pour les classes avant. La possibilité qu’offre le site de pouvoir voyager par procuration à bord de cabines confortables, voire prestigieuses, conduit directement près d’un quart des sondés (22,2%) à s’orienter vers des classes de voyages qu’ils n’auraient autrement pas envisagées.

En revanche, l’impact de la lecture des FR est assez limité pour ce qui concerne le volume de voyage puisque seulement 9,8% auraient accru la fréquence de leurs vols.

Parmi ceux qui modifient leurs habitudes de voyages, certains vont jusqu’à considérer les produits et services des compagnies aériennes comme un objet de consommation en soi, acquis par plaisir. C’est pourquoi parmi les utilisateurs ayant répondu à l’enquête, 20,1% ont déjà voyagé en Business et même 6,6% en First dans l’unique but de tester une nouveauté.

 

Les visiteurs de Flight-Report et leurs voyages

En tant que passionnés par les produits qu’offrent les compagnies aériennes, les utilisateurs de Flight-Report adoptent un certain tropisme pour les classes avant pour leurs voyages – qu’ils soient à caractère professionnel ou loisirs.

 

Bien entendu, la classe Economique est majoritaire. Cela est en partie dû au fait que c’est une classe unique chez beaucoup de compagnies, et que la classe Affaires est une offre marginale sur les liaisons moyen-courrier.

Mais en proportion, la répartition de leurs voyages est sensiblement plus portée vers l’avant de l’avion, surtout si l’on soustrait la part des voyages où il n’y pas d’autre choix que la classe Economique. Si l’on compare les chiffres donnés ci-dessus et si on les extrapole à un avion de 500 passagers, cela donnerait la configuration suivante : 350 pax Eco, 40 pax Premium, 95 pax Business et 15 pax First. Soit une configuration très orientée haute contribution.

 

Le budget alloué au voyage en avion s’avère relativement important. Un peu plus de 34% y consacrent 500 à 1999€ chaque année, tandis que de l’autre côté de l’échelle, 15,5% dépensent plus de 5000€ par an et 7,6% dépassent les 10 000€ de budget annuel, soit 200€ chaque semaine.

Des montants qui varient bien entendu en fonction du profil du voyageur, et qui sont intéressants lorsqu’on les met en perspective avec la manière de les dépenser : une priorité accrue pour les classes avant, et un choix éclairé au moment de choisir le transporteur.

 

Les revenus ancillaires sont devenus des sources importantes de revenus pour les compagnies aériennes. L’élément qui revient de plus en plus fréquemment est la possibilité de d’acheter un repas amélioré. Qu’il s’agisse du moyen- ou du long-courrier, une majorité relative des sondés ne semblent pas encore prête à franchir le pas.

Pour autant sur les vols courts où, au mieux, une prestation très réduite est servie, l’enquête montre que plus d’un quart des utilisateurs de Flight-Report est prêt à dépenser 5 à 10€. Par ailleurs, plus de 20% pourraient dépenser plus de 11€ pour s’offrir de quoi manger en vol.

Sur les vols plus longs, la proportion de ceux qui ne sont pas du tout intéressés diminue. En effet, les sommes engagées étant plus importantes, ce type d’option est mieux dilué dans le montant total dépensé. La part la plus importante des sondés, 33%, serait ainsi encline à dépenser entre 11 et 15€. Ajoutés à la tranche supérieure, il y a donc un total de 55% de ces voyageurs éclairés s’estimant prêts à dépenser jusqu’à 25€ pour mieux manger pendant leurs vols.

 

En tant que site internet de partage d’expériences aériennes, Flight-Report est constitué de visiteurs et de contributeurs ayant un rythme plutôt soutenu de vols chaque année. En moyenne, ce sont 18,5 vols par an qui sont effectués, soit un vol toutes les 3 semaines. La répartition médiane se situe un peu au-dessus des 10 annuels.

 

La répartition en longueur de vols fait assez logiquement ressortir une majorité de voyages courts et moyen-courriers, à hauteur de 59%. Une double raison à cela : les tarifs plus abordables sur les liaisons courtes, qu’il est donc possible d’emprunter plus fréquemment ; mais également la structure en hub des grandes compagnies qui associent souvent un vol long à un vol de pré ou post-acheminement beaucoup plus court.

 

La réservation des billets d’avion est l’acte-clé. L’outil utilisé pour cette opération dit beaucoup de choses sur le comportement du voyageur. Près de 90% des sondés se tournent directement vers le site internet de la compagnie aérienne, démontrant de la sorte que leur choix est assumé et motivé par une connaissance à la fois de son offre mais également du marché concurrentiel dans lequel elle se situe.

Le deuxième canal est celui d’outils avancés tels Matrix ou KVS. Si ces derniers ne permettent pas de réserver directement des billets, ils sont très utiles en amont de l’élaboration d’un voyage afin de déterminer les meilleures options en matière d’escale, de temps de parcours ou encore d’optimisation de gain de miles.

Logiquement en troisième position on retrouve les métamoteurs de recherche (Skyscanner, Momondo, Kayak…) qui permettent de rediriger vers les sites de compagnies aériennes ou sites spécialisés.

La part allouée aux agences de voyage en ligne et physique (professionnelle et loisirs) tourne autour de 20% chacune.

 

Programmes de fidélité

 

La curiosité envers les différentes offres des compagnies aériennes n’est pas incompatible avec la volonté de fidélité avec l’une d’elles, et par extension avec l’alliance à laquelle elle appartient. C’est d’ailleurs une thématique à laquelle 70,1% des sondés déclarent s’intéresser lorsqu’ils lisent des FR.

Parmi ceux qui ont répondu à l’enquête, une grande proportion est titulaire d’un statut Elite+ : pas moins de 18%, soit davantage même que les 13% de titulaires d’un statut Elite. Au total, plus des deux-tiers des utilisateurs de Flight-Report sont membres d’un programme de fidélité d’une compagnie aérienne de l’alliance SkyTeam. C’est bien entendu Flying Blue d’Air France KLM qui arrive en première position avec plus de 96%. Le programme Skymiles de Delta Air Lines arrive deuxième avec 2,2%.

Star Alliance arrive en deuxième position, 37% de ceux qui fréquentent Flight-Report étant membres d’un des programmes de fidélité de celle-ci. 17% y ont un statut Silver ou Gold. Miles & More, le programme du Lufthansa Group est celui qui séduit le plus grand nombre de voyageurs avec 51%, suivi par Singapore Airlines Krisflyer avec 8%

Enfin, 28% des utilisateurs de Flight-Report sont liés à une compagnie de l’alliance oneworld. Parmi ceux-ci, la proportion de ceux qui y disposent d’un statut est la plus élevée des trois alliances avec 17%, soit plus de la moitié de ceux qui sont inscrits à un de ces programmes ! C’est British Airways avec Executive Club qui est la plus séduisante avec près de 38% ayant choisi ce programme. Qatar Airways Privilège Club arrive derrière avec 20% d’adeptes.

Ensuite, Emirates est la première compagnie indépendante, avec 14,2% de fidèles.

 

Catégorie socio-professionnel et âge

 

En termes de profil d’utilisateur, la catégorie socio-professionnelle la plus représentée est « Cadre et professions intellectuelles supérieurs ». Celle-ci est en nette progression avec 37% puisqu’ils ne représentaient que 32% il y a 3 ans.

Les étudiants arrivent second et représentent moins d’un tiers du total des utilisateurs ayant souhaité répondre à l’enquête. Leur part a baissé depuis la dernière enquête où ils représentaient 36% des sondés.

L’âge des visiteurs et contributeurs est également un marqueur important, la majorité d’entre eux ayant entre 25 et 35 ans. La balance penche désormais légèrement vers les plus âgés puisque les plus de 36 ans sont plus nombreux que les moins de 24 ans. En 2014, les plus jeunes étaient plus de 35%, tandis que les 36-59 ne représentaient que 26% des sondés.

 

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Ce qui ressort de cette étude est que Flight-Report ne concentre pas uniquement des individus passionnés par l’aviation, mais aussi des voyageurs qui s’intéressent au produit aérien en tant qu’objet de consommation coûteux et au sujet duquel il est de plus en plus indispensable d’être informé en amont de tout achat.

La qualité des FR qui sont publiés s’avère être un élément important. Sur ce point, certaines des difficultés techniques rencontrées sont résolues ou en cours de résolution (importation des photos, rotation des photos, ergonomie de l’outil de rédaction,  anti-adblock etc.).

L’autre argument qui revient le plus souvent concerne l’aspect texte. Flight-Report étant un site basé en grande partie sur le rédactionnel, il est difficile de garantir une orthographe systématiquement irréprochable, mais c’est un point sur lequel l’équipe de développement cherche des axes d’amélioration. Corollairement, sur le contenu textuel des FR, le ton parfois familier et l’accumulation à l’excès de commentaires relevant du copinage, mais aussi le langage parfois trop technique, sont perçus comme des obstacles limitant l’accès au site aux initiés plutôt qu’au plus grand nombre.

La qualité des photos qui sont postées est l’autre critique qui remonte beaucoup. Il arrive en effet que soient postés des FR sans efforts, comportant des documents de piètre qualité (flous, sombres, redondants, sans lien avec le vol, ou hors sujet). Ce qui pouvait être reçu à la genèse de Flight-Report ne peut plus l’être aussi naturellement aujourd’hui.

Qu’il s’agisse du texte ou des photos, les contenus inadaptés n’aident pas à faire de Flight-Report un site internet séduisant ou un outil efficace pour ceux qui, amateurs ou professionnels, l’utilise pour y trouver des informations.

 

Note de satisfaction de Flight-Report.com

Globalement, l’expérience Flight-Report est plutôt bien notée avec 8,47/10 de moyenne. Un indice qui encourage à continuer à développer de nouveaux outils et de nouvelles fonctionnalités.

 

Flight-Report le 12 septembre 2017, ce sont 16946 reportages illustrés, 8963 inscrits, et 248539 commentaires. En tant que réseau de voyageurs plus ou moins fréquents, et passionnés plus ou moins exaltés, Flight-Report est avant tout un lieu de partage où se croisent des profils divers. Ces reporters digitaux sont liés par la même passion pour la vie des aéroports et pour les cabines des avions qui les transportent, toujours munis de leurs appareils photos.

 

Méthodologie

Cette grande enquête Flight-Report a été menée du 3 au 17 août 2017. Un total de 824 utilisateurs du site y a répondu, de façon libre et anonyme.