Lyon,  le 12 octobre 2019 – Depuis l’ouverture du Terminal 1 il y a deux ans, l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry présente un tout nouveau visage et offre une expérience client reconnue par les passagers, et récompensée récemment par plusieurs prix, dont le prix de « meilleur aéroport européen » dans sa catégorie (de 10 à 25 millions de passagers par an), décerné par l’ACI. 


En collaboration avec Lyon-Aéroports, Flight-Report vous emmène à la découverte de ce terminal bien connu d’un certain nombre de ses contributeurs, dont c’est le point de départ principal. C’est d’ailleurs à Lyon que s’est tenu le deuxième dîner réservé aux membres Gold du site fin septembre.

En fin de reportage, vous aurez  un accès privilégié à une zone habituellement inaccessible au public, avec la visite du Centre de Coordination des Opérations de l’aéroport , véritable centre névralgique de l’aéroport où les opérations sont gérées en temps réel.

Étrange paradoxe, c’est grâce à sa gare TGV, connectée aux aérogares, que l’aéroport de Lyon Saint Exupéry est facilement reconnaissable.

Conçu par le célèbre architecte espagnol Santiago Calatrava Valls, le bâtiment, inauguré en 1994, est un ouvrage en béton armé, couvert d’un toit en acier, dont la silhouette s’apparente à celle d’ un oiseau prenant son envol.

La gare est reliée par une passerelle de 250m équipée d’un trottoir roulant, à l’aéroport international de Lyon-Saint-Exupéry.

La gare TGV qui dessert l’aéroport de Lyon Saint Exupéry © Christophe Chouleur pour Flight-Report

Raccordé au terminal 2, le terminal « historique » inauguré en 1975, le Terminal 1, d’une superficie de 63.000 m2, se présente comme un bâtiment circulaire où l’espace et la lumière sont omniprésents. Le satellite qui est dédié aux compagnies low-costs, parmi lesquelles Easyjet et Transavia qui y ont établi une base à Lyon Saint Exupéry, est également accessible via le T1.

La zone publique

Pour vous guider Flight-Report, s’est mis à la place d’un passager au départ, et en a effectué le parcours.

Commençons donc par notre visite par la zone l’enregistrement des bagages où de très nombreux comptoirs d’enregistrement sont à disposition des passagers.

Toujours en zone publique, plusieurs établissements proposent de se restaurer. Une terrasse extérieure est ouverte pendant les beaux jours.

Une fois ses bagages déposés et les contrôles effectués aux nombreux postes inspection filtrage, un immense panneau publicitaire accueille les passagers et affiche les informations relatives aux prochains départs.

La zone airside

Comme dans de nombreux aéroports, le trajet se poursuit par la traversée d’une immense boutique hors taxes où il est possible de trouver toutes les grandes marques, mais également des produits régionaux.

Ce passage débouche sur l’espace central de l’aérogare, baptisé Place des lumières, dont le nom résonne avec la fête des lumières de la ville de Lyon,  et qui regroupe une vingtaine de boutiques.

Ce vaste espace sert également de lieu de détente et de divertissement pour les petits et les plus grands avec une aire de jeux dédiée aux familles. Il accueille régulièrement des boutiques et des animations éphémères.

Là encore, la lumière naturelle baigne cette zone de près de 10000 m2 autour de laquelle sont distribuées les accès aux portes d’embarquement.

Les passagers en attente peuvent se détendre autour d’un baby foot mis à disposition des voyageurs. Pour que chacun gère son temps sans stress, et éviter des attentes inutiles en porte, l’aéroport de Lyon Saint Exupéry affiche les vols en « Go to gate » précisant l’heure à laquelle la porte d’embarquement sera affichée.

Des espaces pour s’asseoir, se relaxer ou travailler sont disponibles partout dans l’aérogare. Ils sont, bien sur, équipés de prises USB et de courant.

De grandes baies vitrées éclairent les zones d’embarquement et permettent de voir les appareils en stationnement, tels que ce Boeing 737 de Turkish Airlines qui dessert Istanbul plusieurs fois par jour.

Un Boeing 737 de Turkish Airlines à Lyon Saint Exupéry © Christophe Chouleur pour Flight-Report

Les salons du T1

Deux salons, le Confluence pour les passagers à destination de la zone Schengen et le Mont Blanc pour les autres, offrent confort, et calme dans un décor contemporain et chaleureux aux passagers éligibles.

Commençons notre visite par le salon Confluence

Poursuivons notre visite avec le salon Mont Blanc après avoir franchi les sas paraphe qui facilitent et accélèrent le passage aux frontières.

Le salon Mont-Blanc, plus grand, est connu et apprécié des contributeurs de Flight-Report où l’on retrouve la même ambiance que dans le salon Confluence, mais avec le bénéfice de grandes baies vitrées.

LE SATELLITE LOW COST

Le terminal 1 est aussi le terminal d’où partent les vols des compagnies low cost qui desservent LYS, parmi lesquelles Wizzair, Transavia, EasyJet, Enter Air et Jetair Fly qui utilisent le satellite dédié, ouvert en 2017 et désormais relié au T1.

Un tunnel souterrain équipé de tapis roulants et ponctué d’animations permet de rejoindre le satellite. Une signalétique spécifique indique également la distance jusqu’à l’arrivée et rythme le trajet.

Le satellite simple et pratique répond aux normes des compagnies low cost et l’embarquement se fait sans passerelle,  les appareils étant stationnés juste devant les portes.

Dans le sens des arrivées, deux salles bagages sont à dispositions des passagers. On y trouve notamment des distributeurs de billets pour le Rhône Express qui dessert le centre ville.

Cette visite des espaces ouverts au public se termine, nous allons maintenant dans les coulisses du CCO.

Les coulisses du CCO

Celui ci est unique en France pour un aéroport,  cette activité étant en général du ressort de chaque compagnie.

Dans cette salle, des personnels de Lyon Aéroports mais également de la police et sûreté, des prestataires, partenaires et, bien sur,  des compagnies veillent au bon déroulement des opérations.

Répartis en plusieurs zones de compétences et grâce à de nombreux écrans et indicateurs affichés, les équipes dédiées peuvent gérer les flux et intervenir à tout moment en cas de dysfonctionnement ou d’irrégularité. Véritable tour de contrôle et centre névralgique des opérations, ce centre permet de traiter en temps réel sur la plateforme et de se concerter afin de prendre les meilleures décisions dans l’intérêt des compagnies et des passagers.

Pour des raisons évidentes de sûreté,  nous ne pouvons malheureusement pas illustrer plus cette partie, de nombreuses informations devant rester confidentielles.

L’écran principal du CCO de l’aéroport de Lyon Saint Exupéry © Christophe Chouleur pour Flight-Report

C’est sur ce lieu inconnu des passagers que nous terminons cette visite de ce terminal qui possède beaucoup d’atouts et témoigne de la volonté des équipes en place de faire de Lyon Saint-Exupéry un aéroport de premier rang à la hauteur des ambitions de la région.